L’AFRIQUE DANS LA CREATION ROMANESQUE DE MARYSE CONDE

L’AFRIQUE DANS LA CREATION ROMANESQUE DE MARYSE CONDE

PLAN DU TRAVAIL

 

INTRODUCTION

 

CHAPITRE I—– A]     Une brève étude de la littérature antillaise.

B]       Maryse Condé, Ecrivain.

 

CHAPITRE 2—– L’Univers romanesque de Maryse Condé

 

CHAPITRE 3—L’Inspiration de Maryse Condé

 

CHAPITRE 4—L’Afrique rêvée de Maryse Condé.

CHAPITRE 5—L’Afrique vécue de Maryse Condé

 

 

CONCLUSION

 

 

INTRODUCTION

Les iles qui constituent les Antilles ont chacune ses particularités et à cause de cela, on peut dire que les habitants ont connu des expériences également différentes. Aussi le regard des écrivains dépendra de lieu d’où ils viennent. C’est-à-dire que les regards des écrivains des iles anglaises sont différents eux aussi de ceux des écrivains des iles françaises qui sont des départements d’outre-mer et qui sont administrées de la métropole. On note aussi que, bien que ces iles antillaises aient des territoires français, les habitants ne sont pas des vrais français. C’est la première découverte de l’antillais[e] qui arrive en France. Selon Maryse Condé : « La première découverte que je fais c’est que je ne suis pas française »

Dans ce travail nous nous concentrons sur la littérature antillaise d’expression française. La littérature antillaise est une littérature née quand il y avait un grand besoin de retour au pays natale. Avant 1932 il existait les ouvres et littérature écrites par les Mulâtres. Ces écrivains imitaient les écrivains français. Ils écrivaient des poèmes et des œuvres qui n’étaient que la ‘décalcomanie’ de la littérature française. Ils faisaient tout pour devenir blanc, par exemple c’était à cette époque-là qu’on avait trois catégories d’individu aux Antilles : les blancs- première classe, les Mulâtres- deuxième classe et les Noirs- troisième et dernière classe. Les Mulâtres sont méprisants des Noirs. Ils voulaient être comme les blancs. Les femmes noires antillaises comme Mayotte Capecia avaient promu la philosophie «  il faut blanchir la race noire ». La noire s’identifiait comme un être humain si elle se hausse à coucher avec un blanc. C’était une réalisation d’une grande valeur.

En 1932 Etienne Léro en compagnie des autres étudiants antillais en France : Thelus Léro, René Ménil, Jules Marcel Mannerot, Michel Pilotin, Maurice Sabas Quitman, Auguste Thésée et Pierre Yoyotte,  se sont réunis pour créer et lancer  Légitime Défense : Dans cette revue, ces étudiants ont critiqué violemment la littérature d’imitation, une littérature sans originalité, sans authenticité qui ne s’inspirait pas de la vie antillaise authentique.

Légitime Défense a provoqué une réaction hostile de la part du gouvernement français : Tous les exemplaires de la publication furent confisqués, les bourses d’études des étudiants concernées furent retirées et ces étudiants furent renvoyés des universités françaises.

Légitime Défense a marqué le début de la naissance de la littérature Antillaise authentique. A partir de cette publication, les écrivains d’origine antillaise, tournaient leur regard sur la vie et de réalité socio-culturelle et politique antillaise. On n’avait plus honte d’écrire de ses expériences ou de celles de leurs compatriotes. Donc Légitime Défense est importante dans l’histoire de la littérature antillaise francophone parce que, d’abord, elle a attiré l’attention des écrivains antillais sur la vie et la culture antillaise. Deuxièmement, elle a réveillé la conscience des écrivains antillais sur la nécessité de s’inspirer de leurs expériences et de leur milieu. Troisièmement, elle marqua le commencement de ce qu’on appelle aujourd’hui la  littérature antillaise.

Après la publication de Légitime Défense, il y avait des écrivains antillais comme Léon Damas, Aimé Césaire, [que Maryse Condé appelait fondateur de la littérature antillaise militante] René Maran, Franz Fanon, Maryse Condé, Emile Zobel, Jacques Roumain, Myriam Veyra etc., ces écrivains entre autres, ont suivi la direction de Légitime Défense, en se faisant chantre de la philosophie antillanité. Ils restent attachés au passé des Antilles et se tournent vers l’avenir avec optimisme par  la force de leurs ressources intellectuelles.

Dans ce travail, nous avons choisi de travailler sur L’AFRIQUE DANS LA CREATION ROMANESQUE DE MARYSE CONDE. Maryse Condé écrivain d’origine Guadeloupéenne, s’inspire beaucoup de son peuple et de l’Afrique. Ayant vécue des années en Afrique, elle y a appris et à apprécier la population et les cultures du continent. D’où la vaste présence africaine qui se fait décerner dans sa création littéraire. Encore, malgré la position qu’occupe Maryse Condé dans la littérature antillaise francophone, et bien qu’on entende parler dans le monde de la littérature francophone, on n’a pas porté l’attention requise sur l’inspiration africaine dans sa création littéraire. Aussi ce qu’elle écrit, intéresse aussi bien les antillais que les Africains et le monde entier. Selon Angrey, « Quand on lit Maryse Condé, on assiste à une sorte de voyage mondiale qui met en scène tous les déboires, le désenchantement et l’amertume de l’homme noir dont le sort reste, mutatis mutandis, le même ou qu’il aille ». P.14

Encore, chez nous ici au Nigeria, les études sur la littérature antillaise se limitent à Césaire, Franz Fanon, René Maran, Léon Damas et Joseph Zobel, pas beaucoup de gens et pas beaucoup d’étudiants ne savent tellement assez sur cette écrivaine de grande importance.

Par cette étude sur Maryse Condé, nous espérons répondre aux besoins de futurs chercheurs qui s’intéresseront à cette grande écrivaine antillaise dans le domaine de la littérature antillaise francophone. Nous voulons aussi par cette étude contribuer à un plus grand intérêt au domaine de la littérature antillaise francophone.

Ce travail est divisé en cinq chapitres. Dans le chapitre un, nous parlons de Maryse Condé, écrivain antillais et dans un bref survol, de la littérature antillaise. Dans le deuxième chapitre, nous parlons de l’univers romanesque de Maryse Condé. Dans le troisième chapitre nous parlons de l’inspiration littéraire de Maryse Condé. Dans les quatrième et cinquième chapitres, nous portons une attention particulière sur l’Afrique rêvée et l’Afrique vécue respectivement dans la création romanesque de Maryse Condé. Dans la conclusion, enfin, nous faisons un  résumé du travail de même que des remarques qui portent sur l’Afrique chez Maryse Condé.

 

 

L’AFRIQUE DANS LA CREATION ROMANESQUE DE MARYSE CONDE

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